Journée contre le spécisme : 6 juin 2009 - Action barquettes




Le 6 juin 2009, aura lieu la 3e édition de la Journée contre le spécisme. A cette occasion, un maximum d'action "barquettes" auront lieu simultanément et permettront de souligner le spécisme qui permet de mettre en pièce plus de 53 milliards d'animaux chaque année sous le seul prétexte qu'ils n'appartiennent pas à l'espèce humaine.

• Qu'est ce que le spécisme ?
Le spécisme (ou espécisme) est défini comme une forme de discrimination concernant l'espèce, mise en parallèle avec toutes les formes de domination d'un groupe sur un autre comme le racisme (discrimination concernant la race) ou le sexisme (discrimination concernant le sexe).

Dans le cadre de cette journée nationale, notre association organisera un stand & une opération barquette le Samedi 6 Juin place François Rude (centre ville de Dijon - Bareuzai) horaires à confirmer.

Samedi 06 juin 2009, de 14h à 17h, 6 à 8 militants se sont relayés pour effectuer une action « barquette » et un stand contre le spécisme(*), place F. Rude à Dijon.

Deux militants de Combactive (un homme et une femme) sont arrivés barbouillés de faux sang, prêts à être embarquettés sous cellophane afin de représenter des morceaux de viande et, ainsi, bousculer la conscience des passants sur le spécisme.
La viande représentant à elle seule la mort de 55 milliards d'animaux chaque année dans le monde, nous avons choisi de mettre l'accent sur cette forme d'exploitation animale.

L’action fut un franc succès ! Pour preuve, sur les ? tracts imprimés, il ne nous en reste plus qu’une centaine.

Les deux militants sont restés au moins 2h dans les barquettes, laissant le temps à un large public de prendre des photos, s’informer et, pour la plupart, réagir sur ce qu’ils avaient sous les yeux :
- les uns nous encourageaient, allant même jusqu’à acheter nos autocollants sur les animaux de laboratoire, signer nos pétitions et se servir en dépliants couvrant divers thèmes,
- les autres se disaient choqués, à tel point qu'un passant était prêt à se rendre à la gendarmerie, photos à l’appui, pour nous dénoncer et ‘libérer les pauvres personnes enfermées dans les barquettes’.

2 militantes ont répondu aux questions des journalistes, 3 autres se sont occupés de distribuer des tracts traitant du spécisme ou de la campagne ‘pour des cirques sans animaux’.

Une autre militante a pris en charge les questions des passants, arrêtés au stand.

Aucun incident n’est à déplorer, même pas la pluie, qui nous a laissé ces quelques heures de répit afin de mener à bien notre projet.

Un grand merci à nos deux militants de s’être proposés pour incarner les morceaux de viande humaine ; quoiqu’on en dise, il faut du courage pour s’exposer comme ils l’ont fait !
Merci !